MARCELIN YAO
Ancien étudiant de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle d’Abidjan, Marcelin K. YAO est un artiste franco-ivoirien né le 28 Février 1984 en Côte d’Ivoire. Son parcours aux Beaux-Arts d’Abidjan sera consacré à une spécialité en Peinture. Ce à quoi il joindra une maîtrise des logiciels d’infographie. D’ailleurs, dans sa course vers la fusion entre les Arts Plastiques qu’il étudie, et les Nouvelles Techniques de l’Information et de la Communication, il sera très vite recruté par l’entreprise française de communication et d’infographie ARAMIS. Major de la promotion 2011 des Beaux-Arts d’Abidjan, son talent le conduit très tôt à être sélectionné pour le compte de la 7e édition de l’exposition BICICI Amie des ARTS, qui se tint du 27 septembre au 28 octobre 2011 à Abidjan. Depuis lors d’autres expositions ont suivi : « BICICI amie des arts 2012 » (Abidjan, Côte d’Ivoire), Art et Nature katadji 2012 /2013 (KATADJI, Côte d’Ivoire)....
Lauréat du premier concours des Arts de la fondation Benianh International en Septembre 2014, Marcelin YAO obtient une bourse pour continuer ses études à l'école des Beaux-art de Tourcoing en France.
Aujourd'hui diplômé des beaux-arts de Tourcoing, Marcelin, travaille et vit à DAX ( France)
Cette série est le fruit d'une démarche qui place l'homme au centre de mes créations. Je m'inspire de tout ce qui se passe autours de moi. En tant que personne, je suis extrêmement sensible. Et cette sensibilité trouve son refuge dans l'expression picturale. Mes peintures actuelles sont le résultat de préoccupations que je ressens. À travers mes peintures, j'exprime avec la plus grande sincérité les situations du quotidien qui sont en lien avec des problématiques divers. Je suis sensible par exemple au sujet de l'enfance car moi même j'ai eu une enfance difficile. C'est la raison pour laquelle dans beaucoup de mes réalisations, j'aborde le sujet de l'enfance. Je suis aussi touché par les violences faites aux femmes. Je suis également sensible aux questions de l'environnement qui se dégrade progressivement. Il existe une multitude de choses pour lesquelles je me pose des beaucoup de questions. Ces questions font partie du quotidien et les médias en parlent. Mais je ne vois pas d'amélioration. Pour ma part en tant qu'artiste, j'ai trouvé naturelle de soulever ces interrogations à travers mes oeuvres. Ce moyen d'expression me convient car à travers lui, je crée un espace de discutions sur ces problématiques là.
Techniquement, je fusionne taches d'encre, collage et dessins sur toile. J'essaie par là de trouver le chemin d'une originalité qui a pour but de ne pas laisser indifférent le spectateur. Ma recherche picturale met en avant des sujets sensés sur des supports parfois chargés de matières. Mon travail s'inspire aussi du "no finito", un courant italien qui met en avant l'inachèvement de l'oeuvre d'art. Je voudrais faire de cette façon de travailler une écriture picturale singulière qui puise sa force dans les questions contemporaines.
Mon objectif est explicite. Je voudrais que d'une première lecture, le spectateur soit attiré par l'originalité pour ensuite se laisser questionner en profondeur par l'oeuvre. Je pense qu'une oeuvre contemporaine a le devoir de susciter des réflexions, des critiques et des propositions d'idées visants à améliorer les conditions de vie de l'homme.